Lectures juin 2007

Publié le par Laetitia BERANGER

Marguerite DURAS - Moderato Cantabile


Dialogues surréalistes et personnages biscornus, une histoire pas bien claire... du Duras quoi ! Mais aussi étrange que cela puisse paraître, je ne me suis pas ennuyée. Il doit y avoir de la magie là-dessous, les mots de Duras subliment tout...


Moderato cantabile

" Qu'est-ce que ça veut dire, moderato cantabile ?
- Je ne sais pas. "
Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas de plus simple expression de la vie tranquille d'une ville de province.
Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous la retenue de ce récit d'apparence classique une tension qui va croissant dans le silence jusqu'au paroxysme final.
" Quand même, dit Anne Desbarèdes, tu pourrais t'en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire chantant, c'est facile. "



Maxence FERMINE - Le violon noir

Fermine ne tient pas ses promesses ! J'ai découvert cet auteur avec "Neige" dont la forme m'avait vraiment intriguée puis une ballade sympathique avec "Opium" (Dans cet esprit, lisez plutôt "Soie" d'Alessandro BARICCO) et maintenant "Le violon noir". Décidément, il me manque toujours un petit quelque chose, les débuts me paraissent à chaque fois prometteurs et puis on cède vite à une certaine légèreté pour ne pas dire facilité. C'est joli et ça se lit bien mais sans plus. Sans compter que la fin de celui-ci est vraiment limite !

Le violon noir

"A Venise, alors envahie par les troupes napoléoniennes, Johannes Karelsky, violoniste au talent reconnu dès l'enfance, enrôlé dans l'armée française et blessé au combat, trouve domicile chez un mystérieux luthier, passionné d'échecs et amateur d'eau-de-vie.
Très vite, entre ces deux hommes du secret, se noue une complicité faite de respect, de silence et de musique, qui se changera en une amitié que la simple évocation d'une voix de femme, dont on ne sait au juste où elle les entraînera, scellera jusque dans la mort.
Le violon noir, douleur et chef-d'oeuvre du luthier, est-il en fin de compte l'instrument de leur perte ou de leur rédemption ?"



Paul AUSTER - Le carnet rouge


Tentative de réconciliation avec Monsieur Auster... Réussie ! Bizarre, vous avez dit hasard ? 13 "brèves très brèves" nourries de coïncidences et scrupuleusement notées dans le carnet rouge de l'auteur. Il n'en fallait pas plus pour me séduire, maintenant que je sais que Paul AUSTER cultive ainsi l'art du détail, je suis prête à lui donner une nouvelle chance ! On me suggère "Monsieur Vertigo", à suivre...


Le carnet rouge

"Le carnet rouge existe bel et bien. Depuis des années, Paul Auster y consigne des événements bizarres, coïncidences, étrangetés et autres invraisemblances dont il fut un jour victime, confident ou témoin. En anecdotes de quelques pages, parfois seulement de quelques paragraphes, on peut y lire treize nouvelles archibrèves où il se révèle un collectionneur passionné (et un rien inquiet) des bons et mauvais tours que lui a réservés la réalité.
Ce florilège, Paul Auster le désigne volontiers comme son "art poétique sans théorie". Et à la vérité, on y entend avec une netteté parfaite la fameuse "musique du hasard". 



William FAULKNER - Une rose pour Emily et autres nouvelles


Introduction auprès du maestro de la littérature sudiste... bof ! Je m'excuse d'avance de ce blasphème mais à première vue, je préfère de loin Pat CONROY. Je vais remettre à un peu plus tard la lecture du "Bruit et de la fureur", je ne dois pas être assez mûre pour ça ;-)

Une rose pour Emily et autres nouvelles

"Au centre des plus célèbres nouvelles de William Faulkner, trois portraits de femmes denses et profonds : la tragique Miss Emily, cloîtrée dans sa maison comme dans ses souvenirs ; Minnie Cooper, vieille fille tourmentée par l'indifférence des hommes jusqu'au meurtre, et Nancy, la blanchisseuse noire abandonnée par son mari, dont le jeune Quentin raconte les peurs et les superstitions."

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