Lectures juillet 2008
Petit mois mitigé mais en ce moment, je suis sur du lourd, du très lourd... Guettez la récolte d'août, elle devrait être savoureuse ;-)
Le magasin des suicides - Jean TEULE
Bof bof bof, distrayant ? A peine... J'ai trouvé ça truffé de clichés et plutôt ennuyeux. Quant à la fin, non, je n'en parle même pas !
"Vous avez raté votre vie ?
Avec nous, vous réussirez votre mort !
Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre..."
Histoires dérangées - Pascale ROZE
Pascale Roze, ma nouvelle valeur sûre ! Pas mauvaise non plus dans le genre de la nouvelle, même si j'aurais aimé certaines chutes un brin plus musclées. Les personnages sont surprenants, tantôt abîmés, tantôt franchement allumés et je les ai suivi avec un plaisir égal dans leurs cheminements chaotiques. Trébucher, se relever... remettre un peu de crème solaire, nager, euh pardon je m'égare !
"« Un amour baigne toujours dans quelque chose d'autre », dit un des personnages de ce livre, « mais souvent on ne sait pas dans quoi. »
De ce quelque chose d'autre, les femmes et les hommes de ce livre sont amenés à faire la découverte, tour à tour troublante, terrible ou source d'émerveillement. Emma repoussera celui qui l'aime, et qu'elle aime, au nom d'un autre désir, dérisoire en apparence, mais combien plus profond. Jean, appelé par Dieu, salue dans les bras d'une femme, en une ultime nuit, ce monde dont il se sépare à jamais. Katia, enflammée par l'amour, voit naître dans sa chair une force irradiante au point de dérégler les ordinateurs..."
Une gourmandise - Muriel BARBERY
Déçue, le mot est lâché ! Moi, l'inconditionnelle du Hérisson, je me suis vraiment ennuyée avec ce critique culinaire. Toutes ces descriptions de bouffe moi, ça m'a donné mal au coeur... Je suis passée à côté, je n'avais pas faim, pas faim du tout...
"C'est le plus grand critique culinaire du monde, le Pape de la gastronomie, le Messie des agapes somptueuses. Demain, il va mourir. Il le sait et il n'en a cure : aux portes de la mort, il est en quête d'une saveur qui lui trotte dans le cœur, une saveur d'enfance ou d'adolescence, un mets original et merveilleux dont il pressent qu'il vaut bien plus que tous ses festins de gourmet accompli. Alors il se souvient. Silencieusement, parfois frénétiquement, il vogue au gré des méandres de sa mémoire gustative, il plonge dans les cocottes de son enfance, il en arpente les plages et les potagers, entre campagne et parfums, odeurs et saveurs, fragrances, fumets, gibiers, viandes, poissons et premiers alcools... Il se souvient - et il ne trouve pas. Pas encore."